Dans le cadre des projets de rénovation énergétique, de nombreux foyers se retrouve confrontés à des dépenses souvent élevées. Heureusement, une diversité d’aides financières est mise à disposition pour les accompagner dans leurs efforts d’efficacité énergétique. Cet article vous dévoile les subtilités du cumul des aides disponibles et comment optimiser votre financement de travaux.
Les aides à la rénovation énergétique : un panorama général
Face aux enjeux environnementaux, il est essentiel de favoriser la rénovation énergétique. Le gouvernement a mis en place plusieurs aides, comme MaPrimeRénov’, les certificats d’économies d’énergie (CEE), et le coup de pouce pour aider les ménages à réaliser des travaux significatifs.
Chacune de ces aides a ses spécificités, et il est important d’en comprendre les différences :
- MaPrimeRénov’ : Aide principale de l’État pour financer des travaux de grande envergure ou de remplacement de chauffage, accessible sous conditions de ressources.
- Les certificats d’économies d’énergie : Financement par les fournisseurs d’énergie pour encourager les travaux de rénovation, sans condition de revenu pour la version classique.
- Coup de pouce : Un complément sur certaines catégories de travaux qui est accessible aux ménages modestes.

Comprendre les conditions d’éligibilité
Avant de se lancer, il est capital de se renseigner sur les conditions d’éligibilité de chaque aide. Par exemple, MaPrimeRénov’ exige que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). De plus, le montant de l’aide varie en fonction des revenus du foyer et des types de travaux effectués.
Dans le cadre des CEE, les conditions sont également précises : les travaux doivent être réalisés dans un logement de plus de 2 ans. Cette diversité de conditions complique parfois la tâche des foyers mais mérite d’être comprise pour maximiser les chances d’obtenir de l’aide.
Les montants des aides disponibles
Le montant des aides varie selon le type de travaux et le profil du foyer. Pour illustrer, MaPrimeRénov’ peut atteindre jusqu’à 20 000 € par foyer, avec des montants dégressifs selon les revenus. La prime énergie, quant à elle, est conditionnée par le type de travaux — des primes allant de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros peuvent allégés substantiellement la part à la charge du foyer.
En moyenne, on estime que le cumul d’aides pourrait couvrir jusqu’à 90% des frais liés aux travaux de rénovation, ce qui est très encourageant pour les ménages à revenus modestes.
Les différents types d’aides cumulables
Il existe plusieurs aides que l’on peut combiner pour alléger le financement des travaux. Il est facile de penser qu’une seule aide est disponible, mais la réalité est tout autre. Explorons les possibilités les plus fréquentes de cumul.

Cumul de MaPrimeRénov’ et de la prime énergie
La possibilité de cumul entre MaPrimeRénov’ et la prime énergie existe, mais sous certaines conditions. Il est en effet possible de demander les deux aides pour des types de travaux différents. Par exemple, si un foyer réalise à la fois des travaux d’isolation et d’échangeur thermique, il peut bénéficier des deux aides.
Cependant, il faut être vigilant : la demande pour la prime énergie doit se faire avant celle de MaPrimeRénov’. Cela implique une organisation rigoureuse, mais pour beaucoup, le résultat en vaut la peine.
Cumul de toutes les primes énergie
Un autre aspect intéressant concerne le cumul des primes énergie. Ainsi, par exemple, un ménage peut obtenir une aide différentielle pour un changement de chaudière et une autre prime pour l’isolation des murs. Cette flexibilité permet d’optimiser le financement et d’atteindre un coût total très réduit pour des travaux conséquents.
D’autres aides comme le chèque énergie et la TVA à taux réduit de 5,5% peuvent également être cumulées avec ces primes, ce qui représente encore une économie non négligeable pour les foyers qui souhaitent effectuer des améliorations d’efficacité énergétique.
Il est donc profitable d’explorer ces possibilités, non seulement pour diminuer le reste à charge, mais également pour favoriser les économies d’énergie à long terme.
Les démarches pour bénéficier de ces aides
Une fois que vous avez identifié les aides auxquelles vous êtes éligible, il est primordial de bien comprendre les démarches nécessaires pour les obtenir. Chaque type d’aide a ses spécificités, mais certaines étapes sont communes à la plupart des dispositifs.
Tout d’abord, il est crucial de déposer vos demandes d’aides avant de démarrer les travaux. Cela implique donc d’avoir un devis en main, issu d’un professionnel RGE, pour prouver votre intention d’effectuer les travaux. Un accompagnement par une tierce partie comme Hellio peut également être envisagé pour simplifier ces démarches.

La procédure pour MaPrimeRénov’
Pour bénéficier de MaPrimeRénov’, vous devez accomplir quelques démarches : tout d’abord, rendez-vous sur le site officiel MaPrimeRénov’ et créez un compte. Ensuite, téléchargez votre devis et complète votre demande. L’accompagnement par des conseillers peut grandement faciliter ce processus, surtout pour ceux qui ne sont pas familiers avec les démarches administratives.
Obtenir la prime énergie
Pour faire une demande de la prime énergie, il est nécessaire de prendre contact avec un fournisseur d’énergie habilité. Comme pour MaPrimeRénov’, cela doit se faire avant que les travaux commencent. L’assistance des équipes de Hellio peut être précieuse dans cette démarche pour valider vos choix et votre éligibilité.
Les pièges à éviter lors du cumul des aides
Il existe des risques lors de la demande de cumuls d’aides. Certaines erreurs peuvent entraîner un rejet de votre dossier ou une diminution des montants d’aides auxquels vous avez droit.
Parmi les erreurs fréquentes, on trouve le fait de ne pas respecter la chronologie de demande des aides, ou de sous-estimer le temps nécessaire pour recevoir les fonds. Pour éviter cela, il est vivement recommandé de définir un calendrier clair pour vos demandes.

Ne pas anticiper les délais
Chaque aide a son propre calendrier de traitement. Ne pas anticiper ces délais peut vous amener à signer des devis trop tôt, ce qui peut annuler l’éligibilité pour certaines primes. Il est donc essentiel de s’informer à l’avance sur les délais de traitement des demandes.
Mauvaise gestion des critères d’éligibilité
Il est également primordial de bien comprendre chaque critère d’éligibilité afférent aux aides. Cela inclut la localisation du logement, le type de travaux, et même le profil de ressources. Réaliser des travaux non éligibles peut aussi constituer un désavantage majeur.
Par conséquent, avant de vous engager, vérifiez soigneusement tous les critères et entreprises agréées.
Conclusion : Réussir votre cumul d’aides pour la rénovation
Réussir à cumuler différentes aides pour la rénovation énergétique nécessite une bonne préparation et une compréhension détaillée des dispositifs disponibles. De nombreux foyers ont réussi à réaliser des travaux ambitieux grâce à l’optimisation de ces aides, culminant à des économies substantielles.
En collectant suffisamment d’information et en s’accompagnant si nécessaire, il est possible de transformer ce qui pourrait être perçu comme une montagne de démarches administratives en un processus fluide et avantageux pour votre foyer.

Conseillère en financement de travaux, Emma connaît toutes les aides et subventions pour la transition énergétique. Elle décrypte les dispositifs existants et accompagne les foyers dans leurs démarches pour obtenir des financements.